• n'oubliez pas vos commentaires...
    JF

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  • Dérapage contrôlé...
    La vieille ganache du Front National a encore ouvert son clapet malodorant pour régurgiter l'une de ses saletés indigestes. Il l'a fait devant le parlement européen où il peut encore en surprendre quelques-uns. Il faut passer cette manifestation d'un gâtisme désespéré sous silence. Depuis qu'il s'est fait piquer la plupart de ce qu'il pense être des idées par Sarko, le vieux borgne se croit obligé de nous faire des remakes. Pitoyable, même pas révoltant. Fini !

    Le goupillon à l'air.
    A propos de ganaches, le vieux Ratzinger a remis ça sur le préservatif. Mieux que son prédécesseur. On m'a raconté cette histoire, jeudi à la manif :
    Pendant la deuxième guerre mondiale, un SS met en joue un Polonais. Il vient d'en descendre 150. Au moment de tirer il entend une voix qui lui dit "Non, pas celui-là... halte au feu !" Alors le SS demande pourquoi. On lui répond que celui-là, il ne faut pas le tuer parce-que dans le futur, il sera pape. Alors le SS dit, "Je comprends... Mais moi, qu'est-ce que je deviens dans cette histoire?"
    "Toi?" lui répond la voix... "Toi, tu seras son successeur!".

    Grincheux.
    Le nain de l'Elysée a parlé. On s'en fout.

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  • Y'a un truc qui fait masse.

    CRS:

    La semaine dernière un instituteur passait au tribunal de Nantes, je crois, pour répondre d'un acte de rébellion commis, selon la police, après une manifestation contre Darcos.

    L'instituteur, probablement bien mieux entraîné que son adversaire, avait tordu le doigt d'un CRS. Pauvre petite chose, la tortue ninja assermentée a bénéficié d'une interruption temporaire de travail de 206 jours ! Vous avez bien lu : un instit' tord le doigt d'un CRS et le flic est arrêté pour blessure pendant 206 jours. Pour mieux se rendre compte, imaginons que l'"agression" a eu lieu le 1er janvier, c'est un exemple, il ne reprendra le travail que le 25 juillet ! Sans compter les RTT et les vacances, les récupérations... Et l'instit ? Eh bien il a été condamné à une amende avec sursis... S'il tord à nouveau un doigt à une chochotte des escadrons de sécurité, il devra payer... Non mais !

    Les sarko au Mexique.

    Les Sarko, Nick et Carla, ont passé quelques jours sous le soleil qui chante "iiiiii". Première partie du séjour, officielle, le président de chez nous est reçu par le président de chez eux, rien à redire. Mais où ça se complique, c'est quand le mari de la chanteuse et sa femme décident de passer quelques jours à Acapulco. Réduit à la mendicité par la somme modique qu'il gagne chaque mois, Sarkozy est "invité", non pas par Bolloré cette fois, mais par le gouvernement mexicain. Officiellement. On en était à se demander si cet Etat n'a pas de priorité budgétaire plus prioritairement prioritaire que celle de dépenser l'argent de ses contribuables pour payer une villégiature au couple Sarkozy. Au passage quelle humiliation pour la France !

    On en était donc là quand un journal de véritable information, c'est à dire qui ne se contente pas de recopier les dépêches de l'AFP, nous apprend que le gouvernement mexicain n'a pas sorti un seul peso indu mais que le prestidigitateur de l'Elysée a vu ses frais de vacances réglés par un banquier du coin. Bon, se dit-on, le nain rusé a réussi à faire cracher au bassinet un banquier amical. Décidemment à l'UMP, on est près de ses sous mais on a de bons amis !

    Des bons amis qu'on ferait mieux de choisir avec plus de discernement. Il se trouve en effet que l'hôte prodigue jouit de la peu enviable réputation de banquier des narcotrafiquants !  Déjà que certains observateurs mal intentionnés avaient remarqué que Monsieur Bruni se frotte souvent le nez (alors qu'il souffre à longueur d'année du rhume des foins!), les rumeurs vont encore aller bon train.

    Et vous savez quoi ? Interrogé sur l'origine des fonds qui ont servi à régler la note des vacances mexicaines du couple présidentiel, un lèche-bottes de l'UMP, a osé répondre : quand on vous offre un cadeau, on ne demande pas d'où vient l'argent.  

    Si Bayrou est au centre, Sarko louche vers le milieu.

    Total

    Erika, les massacres de minorités birmanes, les forages hyperpolluants, les licenciements par centaines et les profits par milliards. Il y a des années que je viens plus chez  vous, et pas par hasard !

    Continental

    Alors, les Allemands, on gardé les mauvaises habitudes. IG Farben, Krups et toutes les belles entreprises qui ont financé la montée du NSDAP utilisaient la main d'oeuvre étrangère pour faire tourner leurs usines. Chez Continental, on a continué. C'était plus doux, mais le mépris était toujours là. On a mis les salariés français devant un choix impossible à refuser : si vous n'acceptez pas de revenir aux 40 heures, on sera contraint de fermer l'usine. Alors les ouvriers français ont eu les 40 heures, et ils ont la fermeture.

    Pendant les 3 ou 4 ans passés à travailler à nouveau 40 heures par semaine, ils se sont bien escrimés à faire gagner de l'argent au marchand de pneus. Quand je pense que mon pote DC (50 ans passés à gauche et touché par l'illumination Sarkozy depuis 2007)  me disait l'autre jour qu'il était normal que les actionnaires s'en mettent plein les poches parce qu'ils prennent des risques ! Ah bon... il me paraît moi que dans ce genre de situation, ce sont plutôt les ouvriers et les ouvrières de Continental qui ont pris des risques. Une usine de pneus, il faut voir ce que c'est, c'est le XIXème siècle industriel, c'est noir et malodorant, c'est épuisant et ça ruine la santé. Et pourtant aujourd'hui, les cocus de Continental pleurent parce que cet enfer va s'arrêter et qu'ils vont en connaître un autre, celui de la misère, du chômage et du RMI pour certains. Quand le patron allemand est venu annoncer , en anglais, la catastrophe qu'il venait de décider, il a reçu un oeuf. Je les trouve encore bien respectueux ces ouvriers-là !

    Saura-t-on le nombre de suicides, de cancers, de cas d'alcoolisme que cette saloperie va provoquer ? Comme me disait encore DC, "il y aura des victimes... c'est normal. Ils n'ont qu'à créer leur propre entreprise." 

    Il y a des jours, il faut savoir avaler des couleuvres pour garder ses amis !

    Tournoi des 6 nations.

    J'ai regardé aujourd'hui le match à Twickenham. Je trouve que l'équipe seconde de Bécon-les-Bruyères s'est bien défendue : mettre 10 points aux Anglais sur leur terrain, même s'ils vous en plantent 34, c'est une belle réussite.


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  • Bonjour à tous...
    j'en mets plein la tronche à Stéphane Guillon dans mon nouveau billet.
    Ciao
    JF

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  • A quoi sert Stéphane Guillon ?

    « Monsieur, vous avez le talent de dire avec humour des choses inintéressantes ». En prononçant cette phrase sur le plateau de Canal+, Lech Walesa marquait élégamment son manque de solidarnosc avec le chroniqueur qui venait de brosser son portrait. L’ancien Président polonais résumait avec une finesse inattendue la prestation de Stéphane Guillon. Même traduite en polonais, c’est lourdingue.

    Enfant de la riche commune de Neuilly-sur-Seine, Guillon éructe sur divers médias ses billets d’humeur contre des personnalités invitées à l’antenne juste après lui. Et ses œuvres sont véritablement trempées dans l’humeur, mais pas n’importe laquelle. L’humeur qui coule des plaies infectées.

    Spécialisé dans l’attaque sous la ceinture, mais inféconde, le vibrion s’est esclaffé publiquement, et en sa présence, du viol qu’une comédienne française a subi dans sa jeunesse. Il rit systématiquement du handicap éventuel de sa victime du jour, pouffe du malheur et des faiblesses de celui ou celle qui, face à lui, est forcément humain, donc imparfait.

    Face à Victor Hugo, il eût réduit l’auteur des Misérables au client habituel des bordels parisiens. De Franklin D. Roosevelt, il n’aurait parlé que d’un pantin sur roulettes incapable de bander. Postillonnant sur Edith Piaf, il aurait brocardé la mourante qui recevait des piqûres debout, à travers le rideau de scène, pour tenir une chanson de plus face à son public.

    Reconnaissons-lui pourtant une qualité. Guillon a réussi à ajouter un sens à l’œuvre radiophonique. Jusqu’à lui, la radio ne s’adressait qu’à l’ouïe, désormais l’odorat est également mis à contribution. Avec Guillon, la radio pue.

    Guillon l’a dit lui-même, il lui faut huit heures pour rédiger sa chronique quotidienne. Huit heures, soit le temps d’une digestion… Et pour aboutir à la même production. N’ayons pas peur des mots, puisque les siens restent sans portée : Guillon produit de la merde comme les abeilles produisent du miel. L’instinct parle.

    Posons-nous maintenant la question : à quoi sert Stéphane Guillon ?
    Ado attardé fier de sa barbe sale et de ses poches sous les yeux, Guillon donne l’impression d’avoir dormi dans une poubelle. Son élocution approximative, sa voix poussée dans l’aigu et ses rires de gorge retenus laissent imaginer qu’il est né de l’union d’un Ecossais et d’une Française, en l’occurrence, Johnny Walker et Marie Brizard.

    Guillon, c’est la gueule d’un lendemain de cuite. On dit des conneries sur l’autre « qui a une petite bite » parce qu’il ne tient pas l’alcool. On bute sur les mots. Plus la victime humiliée est importante ou compétente, plus le poivrot se donne l’impression de prendre une minuscule revanche sur un sort qui l’a confiné au bas de l’échelle, sociale ou intellectuelle. Alors, on est fier parce que tout le monde nous regarde.

    Mais l’autosatisfaction est cruelle et ne voit pas l’affliction qui emplit ces regards. Si les autres rient autour, comme autour de Guillon le matin dans le studio de France-Inter, c’est plus pour cacher la gêne que pour partager le délice offert par les vrais humoristes : découvrir soudainement la réalité sous un angle nouveau, inattendu, surprenant et juste. L’humour est une vision du monde.

    Alors, à quoi sert Stéphane Guillon ?
    A rien ? Même pas. Il sert, par contraste, à faire apprécier d’autres artistes qui, eux, ont de l’humour. Il sert à nous faire regretter Desproges et Coluche, à nous faire espérer Bedos, Zouc, Derec, Berroyer
    et Porte, il sert à nous faire apprécier Bénureau, Foresti, Prévost, Bouteille et Carlier.

    Et, enfin, la vraie réponse à cette question obsédante « A quoi sert Stéphane Guillon ? » la voici : Monsieur Guillon sert surtout à faire travailler Madame Guillon… Eh oui, car c’est elle qui écrit ses chroniques.

    Jefdelyon


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